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Derrière CoZine, c’est une histoire de famille : Sophie et Dimitri qui ont imaginé CoZine et seront très rapidement rejoint par Alexandre, le frère. A trois, ils repensent le concept de dark kitchen avec leur marque CoZine, la communauté de cuisines qui accompagne les restaurateurs dans leur réussite. Et toute leur différence par rapport aux acteurs internationaux installés est justement cet « accompagnement » qu’ils prônent et imprègnent dans tous les aspects de leur offre.
Dans le cadre de leur projet, ils cherchaient une solution digitale pour développer le click and collect et pouvoir proposer une plateforme de vente en direct à leurs clients restaurateurs. Leur choix s’est porté sur DOOD et notre offre de marketplace dédiée aux dark kitchen, food court et réseaux d’enseignes.
Cozine, c’est une communauté de cuisines sur le modèle de dark kitchen qui n’a rien de fantôme ! Car dans les 9 cuisines de la marque à Villeurbanne, il s’agit de vrais restaurateurs, de projets mûris, que l’équipe de CoZine accompagne au quotidien tel un incubateur de la start-up nation. Ils se définissent comme des accélérateurs de projets, pour « entreprendre entouré, avec les bons outils, pour restaurateurs et entrepreneurs ».
« CoZine est là pour aider et accompagner les restaurateurs qui veulent se lancer dans la restauration digitale. A l’origine du projet, des amis avec des rêves d’ouvrir des restaurants. Mais les barrières à l’entrée sont complexes en termes d’investissement. Le secteur est codifié, il demande les bons outils et la bonne approche, avec un taux d’échec important. » nous explique Dimitri.
« Il y a un an et demi, on voit l’essor des dark kitchen et de ces restaurants dédiés à la livraison. Et un chiffre nous a marqué : 1 tiers des restaurateurs voulaient se lancer en dark kitchen. On y voit alors une opportunité, un vrai intérêt à accompagner les restaurateurs qui veulent se lancer ! » se rappelle-t-il.
Mais plus la réflexion autour du projet avance, plus leur ambition est de miser sur une posture différente des acteurs internationaux, une approche plus humanisée et moins industrielle. Le positionnement CoZine émerge alors : « Nous sommes deux gros consommateurs de coworking avec ma femme » nous confie Dimitri « et nous avons pensé qu’amener cette notion de coworking, d’accompagnement et de travail en communauté aurait un sens dans ce secteur. Est venue alors l’idée de proposer une offre de dark kicthen avec plus d’accompagnement et des outils, une solution plus versatile que ce que proposent les acteurs américains. »
« Il est important pour nous de pouvoir être une structure versatile et agile : être capable de s’adapter aux envies de commercialisation de chacun de nos restaurateurs et d’adresser le business de chacun, plutôt que de chercher à contraindre avec une structure trop rigide. Nous sommes là pour aider les restaurateurs à réussir. Et cela se traduit par deux aspect clé de notre offre : en premier lieu, c’est l’implantation et le fait que chez CoZine, chaque restaurant est ouvert sur l’extérieur à travers une fenêtre de drive. On a été très loin dans la réflexion d’éliminer les runners, en modifiant le plan du site pour que chaque cuisine donne sur l’extérieur. Il y aussi un parking de 25 places pour optimiser le click and collect. » explique Dimitri.
Et Alexandre de confirmer « Pour nous, il est important que les restaurateurs restent en contact avec les consommateurs. »
« 2ème pilier de notre positionnement ce sont l’accompagnement et les services proposés aux restaurateurs. » poursuit Dimitri. « On les immerge dans un écosystème avec une infrastructure bien sûr, des cuisines, mais surtout des services, comme un accompagnement sur les contrôles hygiène, et une partie technologie packagée. Par exemple, Rushour est fourni avec l’offre CoZine, ce qui leur permet d’être présent sur toutes les plateformes en même temps, avec des offres négociées. L’objectif est qu’ils soient le moins dépendants possible de telle ou telle plateforme, mais au contraire, de pouvoir être tous les canaux de commercialisation en même temps. Etre le plus visible possible pour être maître de son destin. » Une approche que DOOD et CoZine partagent parfaitement.
Alexandre : « Le but c’est que les restaurants soient autonomes. On les accompagne pour ouvrir une cuisine et sur le digital, on leur donne les astuces. Ils ne sont pas habitués au digital, alors avoir un accompagnement sur ces sujets permet de performer dès les premières semaines d’ouverture qui sont primordiales dans la restauration digitale. »
CoZine permet aux restaurants de vendre en digital en click and collect à partir de leur marketplace propriétaire développée avec DOOD et en livraison à partir des plateformes de livraison comme Uber Eats et Deliveroo. Le but de la marque est d’apporter un canal supplémentaire puissant de vente en direct aux restaurateurs en addition des agrégateurs et plateformes de livraison.
Dimitri nous explique leur démarche « Le click and collect représente une vraie opportunité de préserver de la marge pour le restaurateur, élément clé pour la réussite d’une dark kitchen au même titre que le volume. » Et encore plus, à partir d’une marketplace que CoZine met à disposition des restaurateurs grâce à DOOD, et qui permet la commande multi restaurants.
« Alors DOOD est entré comme un moyen d’avoir une plateforme de vente en direct et dans cette démarche de permettre de rendre du chiffre d’affaires et de la marge aux restaurateurs tout en développant encore plus des nouveaux usages. DOOD a été imaginé pour nous permettre d’optimiser encore le click and collect, en maitrisant l’ensemble d’une marketplace à partir de laquelle nous pouvons faire de la fidélisation, dynamiser nos ventes quand on le veut et de gagner en indépendance. Aujourd’hui, nos restaurateurs sont plus libres en multipliant les canaux de commercialisation. »
Alexandre d’appuyer : « Et en plus vis-à-vis des consommateurs, on est parfois face à des clients qui nous demandent une offre différente, sans plateforme de mise en relation, c’est pourquoi pouvoir proposer un canal de vente en direct est devenu important. »
CoZine est lancé depuis janvier 2022 et la marketplace DOOD depuis le mois d’avril au sein de la structure.
« Les résultats sont très encourageants : en moins d’1 mois, le canal propriétaire avec DOOD représente déjà 20% des ventes. On espérait être à 10% au bout de 3 mois. Nous sommes très satisfaits et même étonnés par les chiffres ! Nous prévoyons d’accentuer nos investissements sur ce support afin de créer un canal de commercialisation durable et stable pour nos restaurateurs. » nous dévoile Dimitri.
« On a identifié des clients qui reviennent grâce aux chiffres disponibles sur le dashboard DOOD. En 1 mois, on a des clients qui sont déjà à 6 commandes. Nous souhaitons alors récompenser la fidélité des consommateurs. » indique Dimitri.
La fidélisation client est un enjeu primordial en restauration digitale au même titre que la visibilité en ligne et le référencement local qu’une plateforme propriétaire permet de travailler.
Dimitri : « CoZine Villeurbanne suit son développement et l’accueil de nouveaux restaurateurs pour élargir notre offre. On aura une terrasse de 100m2 à la fin du mois de juin, accessible à tous les consommateurs se rendant sur place, avec des QR codes sur les tables qui permettront de commander directement sur place auprès de nos restaurants en quelques clics. Manger sur place chez CoZine c’est aussi simple que ça ! »
Et puis développer leur concept en dehors de la région lyonnaise. « On a repéré des locaux à Marseille, qui devrait permettre une ouverture en fin d’année 2022 d’une deuxième communauté de restaurants et proposer de la consommation sur place, en livraison et en click and collect. »
Dimitri : « Le gros enjeu dans la restauration c’est d’avoir un concept fort et authentique. L’offre est pléthorique, il faut être capable de se démarquer avec une image forte et un produit fort, immerger le consommateur dans sa marque, que ce soit intelligible facilement pour déclencher l’achat. »
Alexandre : « Pour compléter, ce que je vois sur le terrain : il faut avoir cette agilité, être dynamique et réactif. La différence avec un restaurant physique où on peut se reposer uniquement sur son point de vente et se concentrer que sur la cuisine et le service, en restauration digitale, il faut avoir un positionnement marketing, une identité de marque différenciante. Le projet doit être réfléchi et mûri. Le plus important dans le secteur du digital, c’est le début. Si le début est raté, c’est difficile de remonter. Ce n’est pas comme en classique, où on peut se dire « je fais une refonte de carte et les gens vont revenir ». »
Dimitri : « La restauration digitale a beaucoup d’avenir et est source d’opportunités, mais c’est exigeant, même plus que la restauration classique car il n’y a plus de notion d’emplacement ni de devanture, tout ça est reporté sur le digital et il faut être équipé dès le départ. »
Et c’est là que le positionnement de Cozine prend encore tout son sens : accompagner les restaurateurs dans leur réussite.
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